Secteur privé : tout savoir sur les cotisations salariales du salarié

Les cotisations salariales sont déduites du salaire brut de l’employé. Elles doivent figurer sur le bulletin de paie, sous peine de poursuites judiciaires. Le taux de toutes ces contributions repose sur un certain nombre d’éléments tels que le statut du salarié, son revenu ainsi que la nature de son contrat.

Qu’est-ce qu’on entend par cotisation salariale ?

Les cotisations salariales sont des prélèvements effectués sur le salaire brut du salarié. Également appelées contributions sociales, elles ont pour but d’assurer la sécurité sociale de l’employé. En général, elles représentent près de 22 % de la rémunération brute. Toutefois, elles apportent bien plus d’avantages que d’inconvénients. À la différence des impositions, les charges salariées se montrent en effet légitimes. Elles permettent de protéger directement le salarié et sa famille, et ce, depuis l’entrée dans le monde du travail jusqu’au-delà de la retraite. Les cotisations salariales servent par exemple à financer les différentes prestations sociales suivantes :

  • vieillesse
  • maladie et maternité
  • accidents de travail
  • invalidité et décès

Il appartient à l’employeur de réunir toutes les cotisations dues par l’employé. Puis, il les verse en bloc sur le compte des organismes spécialement créés à cet effet tels que l’URSSAF ou encore le Pôle emploi. Ces entités déposent ensuite les montants dans les caisses nationales de protection sociale respectives.

Les cotisations salariales obligatoires des  salariés du secteur privé

Nombreuses sont les charges sociales qui pèsent sur le salarié. Elles sont prélevées directement sur son salaire. Elles se décomposent en 3 grandes catégories.

-Les cotisations de sécurité sociale. Recouvrées par l’URSSAF, elles permettent de financer les assurances maladie et vieillesse. Le taux de la cotisation est de 0,4 % du salaire pour l’assurance vieillesse déplafonnée contre 6,9 % pour le type « plafonné », dont le montant de la rémunération ne dépasse pas de 3 428 euros par mois.

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-Les cotisations sociales. Elles concernent la contribution sociale généralisée (CSG) ainsi que la contribution au remboursement de la dette sociale ou CRDS. Les taux de cotisations varient en fonction du montant du salaire.

-Les contributions de retraite complémentaire. Elles permettent de compléter la retraite de base. Cette fois-ci, elles sont collectées par l’AGIRC-ARRC puis par la CEG ou la Contribution d’équilibre généralisée. Au début, les salariés payent une cotisation chômage. Le taux est de 0,024 % pour les employés âgés de 65 ans et plus, dont le salaire est inférieur ou égal à 13 712 euros par mois. Au-delà de 65 ans, la contribution s’élève à 2,4 % du salaire brut. Mais depuis le 1er octobre 2018, les salariés n’ont plus à cotiser pour l’assurance chômage.

Base de calcul des contributions salariales 

Les cotisations salariales sont calculées à partir de l’« assiette ». Il s’agit de la partie de la rémunération brute sur laquelle sont perçues les charges sociales.

La base de calcul doit toujours être supérieure au salaire minimal légal ou encore à la rémunération conventionnelle. Il convient de savoir qu’il existe des contributions plafonnées. Dans cette optique, les salaires ne sont plus assujettis à la base de calcul. C’est le cas de l’assurance vieillesse plafonnée dont l’assiette de cotisation ne s’applique qu’au salaire inférieur à 3 428 euros par mois.

Sensible et complexe, le calcul des cotisations salariales n’est pas à la portée de tous. Il faut faire appel aux compétences d’un professionnel. De toute façon, il est judicieux de faire une veille juridique pour éviter toute erreur dans le calcul des charges sociales salariales du secteur privé. Comme le droit du  travail évolue sans cesse, il est très facile de se perdre au moment de calculer l’assiette des contributions sociales.

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